1. |
Fais face
03:17
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Etrange face à face avec moi-même
Le dos au mur, j’ai l’âme qui saigne
Ma sournoise souffrance impose sa couronne
Mon cou à la potence d’un Sergio Leone
Le nombril est une arme destruction du coeur
Apprenti pyromane, fierté de malheur
A mes bottes les femmes, à leurs bottes les hommes
Tous en tas sur le monde, c’est tous que nous sommes
Refrain : Alors vas vite, si tu veux
Vas vite et sans peine mon vieux
Quand tu te sentiras mieux
Alors vas vite que ça traine
Je n’entends plus personne du haut de mes pleurs
Abreuvant le mal d’égoïstes rancœurs
Vidé de mes forces qui conjuraient le sort
Y a-t-il sous mon écorce un maquis de saveur
De saveur pour les autres j’ai peur d’être seul
Les portes se ferment quand j’ouvre ma gueule
Quand les idiots dorment dans le calme de la plaine
Je pause mes valises et je fais que ça traine
Refrain : Alors vas vite, si tu veux
Vas vite et sans peine mon vieux
Quand tu te sentiras mieux
Alors vas vite que ça traine
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2. |
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C’est l’histoire d’un vieux chanteur de country
Assis sur le perron de sa maison dans le Tennessee
À ruminer le même chewing-gum du lundi au dimanche
toujours une guitare posée sur la hanche
Autour de chez lui pas de barricades
Les voisins s'y retrouvent en bons camarades
Le vieux et ses chansons d'amour par centaines
1001 vies où chacun peut trouver la sienne
Ils sont quelques uns à se rassembler le soir
Dans ce lieu qui les séparent des labeurs du lendemain
Ils sont quelques uns à veiller très tard
Comme un petit interlude aux lendemains de servitude
C’est l’histoire d’une p'tite rappeuse anomyme
Elle trompe l’ennui des missions interim
Du lundi au dimanche elle entretien son flow
Affine les syllabes, aiguise son stylo
Les battles c’est le rencard de la s’maine
RDV au foyer, ya les potes, ya une scène
On lui tend le micro, la boîte à rythme se lance
Il fait toujours trop chaud quand on entre dans la danse
Ils sont quelques uns à se rassembler le soir
Dans ce lieu qui les séparent des labeurs du lendemain
Ils sont quelques uns à veiller très tard
Comme un petit interlude aux lendemains de servitude
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3. |
Silence dans la vallée
03:25
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C'est la plus belle région du monde
on y est très peu nombreux
la nature y est féconde
on y respire c'est savoureux
après l'travail on se retrouve
seuls, à plusieurs ou bien à deux
on prend un sac et une gourde
et on va marcher un p'tit peu
silence dans la vallée
parfois on fait un peu de route
on s'enivre de l'air vosgien
il vient embaumer l'habitacle
ça mets du frais sur nos chagrins
puis on grimpe sur un rocher
de ceux qui surveillent la forêt
on s'y assoit, tu tiens ma main
et on regarde et on se tait
silence dans la vallée
A chaque saison les Vosges du Nord
présentent leur nouveau décors
nos pieds trépignent dans leurs chaussures
nous disent qu'ils en veulent encore
de ces sentiers ou l'on oublie
les chemins escarpés d'la vie
simples mortelles créatures
on s'offre un petite éclaircie
silence dans la vallée
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4. |
À nos histoires d'amour
03:27
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Sur une plage d'Acapulco
J'ai rencontré une créature
j'étais son jouet, son yoyo
Mais quand j'aime c'est dans ma nature
on s'y jette corps et âme
on ne pense jamais à l’hiver
je n'ai pas vu le drame
quand dans mon coeurs brûlaient les douces flammes de l'enfer
À nos histoires d'amour
Chacune a son visage
On aime parfois des vautours
Rien qui ne parte au lavage
On cherche obstinément la sortie d' secour
À nos histoires d'amour
peu importe où ça nous mène
on se rappelle le parcours
Quand le désir étreint ses chaînes
Sublime cinéma, grandeur nature !
J'en ai peu dans mon tiroir
Dont une brève, c'est une pépite
j'poussais mon caddy et juste le temps d'un regard
elle m'a fait l'effet d'une météorite
À nos histoires d'amour
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5. |
Notre amour ma belle
03:31
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notre amour ma belle nous l'avons essoufflé
le temps y a installé ses corbeaux
Sur nos branches ils traînent, le regard affamé
Ils rôdent autour de notre nid de tourtereaux
notre amour ma belle doit se renouveler
le temps peut être un dangereux fléau
Pourtant j’y crois toujours à bien te regarder
Quand je te vois, mon âme s’allume, elle me tient chaud
notre amour ma belle pourra-t-il durer
arriverons-nous à chasser tous ces corbeaux
à aimer pour deux, moi je suis fatiguer
tu t’envoleras avec lequel de ces oiseaux
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ORPHEL Phalsbourg, France
« La lenteur est un contre pouvoir »
Maxime dérobée à l’occasion d’un débat particulièrement animé, Orphel en ai fait
le cap à suivre dans sa démarche musicale.
Loin de l'industrie du divertissement, de son agitation, il nous livre des ballades folks minimalistes et exclusivement en français, comme une réponse urgente à la tentation anglo-saxonne.
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